L’Occident prépare une guerre nucléaire contre la Russie–Lavrov
Face aux méthodes «néocoloniales d’assujettissement», il est évident que la Russie n’a pas d’autre solution», a constaté le ministre russe à l’ONU. «Si l’Occident dit que le conflit en Ukraine doit être résolu sur le champ de bataille, cela signifie…
Face aux méthodes «néocoloniales d’assujettissement», il est évident que la Russie n’a pas d’autre solution», a constaté le ministre russe à l’ONU.
«Si l’Occident dit que le conflit en Ukraine doit être résolu sur le champ de bataille, cela signifie sur le champ de bataille», a-t-il ajouté, rappelant les rodomontades de J.Borrell.
[cf. Borrell, 2022: Bruxelles veut en découdre avec un «règlement militaire» de la crise :
“Oui, les guerres sont gagnées ou perdues sur le champ de bataille», avait estimé le «haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité».
Le super ministre du gouvernement supranational de Bruxelles avait proposé lors du sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’UE le 8 mars, de doubler le financement européen pour armer l’Ukraine, malgré les mises en garde de Moscou.
Sans espoir de l’emporter, l’UE entretient le conflit le plus longtemps possible, conformément à la stratégie du chaos que l’Empire sème partout, de l’Irak à la Libye en passant par la Syrie.
L’élite mondialiste vit avec le mythe d’un nouvel Afghanistan dans lequel la Russie s’épuiserait.]
«La série d’exercices conjoints récents entre les Etats-Unis et leurs alliés européens de l’OTAN, y compris des scénarios de tests d’utilisation d’armes nucléaires sur le territoire russe, a atteint un niveau sans précédent depuis la fin de la guerre froide», a encore alerté Sergueï Lavrov.
Un conflit vraiment mondial est toujours probable à cause des «nouveaux conflits déclenchés par Washington et ses vassaux pour empêcher l’émergence d’un monde multipolaire.»
Washington veut accélérer le déploiement de bombes H atomiques en Europe.
Politico
Des bombes tactiques B61-12 améliorées seront livrées dans les bases européennes de l’OTAN dès décembre, rapporte Politico. L’annonce est intervenue quelques jours l’exercice nucléaire de l’OTAN, Steadfast Noon.
Sans surprise, le narratif de la menace nucléaire russe sert bien un objectif précis: «Compte tenu de l’intensification de la rhétorique nucléaire de la Russie, certains alliés ont demandé à poursuivre les consultations avec l’OTAN», croit savoir le média.
Le programme de 10 milliards de dollars d’amélioration de la B61, bombe H conçue dans les années 1960, est destiné à remplacer les versions antérieures, environ 100 bombes stockées en Allemagne, Italie, Belgique, Pays-Bas et Turquie.
Washington et son proxy Bruxelles transforment l’Europe en théâtre de conflit nucléaire.
«Notre pays a bien d’autres moyens de destruction»: Poutine pointe le chantage nucléaire de l’Occident.
«Nous avons des armes plus modernes que celles des pays de l’OTAN. Et en cas de menace contre l’intégrité de notre pays afin de protéger la Russie et notre peuple nous utiliserons tous les moyens à notre disposition», a déclaré Poutine ce matin.
Le Kremlin et la Défense russe ont rappelé à plusieurs reprises que la Russie n’avait pas besoin de recourir à l’arme nucléaire.
Missiles hypersoniques à portée illimitée grâce à leur propulsion nucléaire, drones sous-marins, armes de brouillage, également défensives, de guerre électronique, armes laser uniques au monde… avec un budget militaire approximativement dix fois moindre, la Russie est parvenue à rétablir l’équilibre stratégique avec les Etats-Unis, rompu après la guerre froide.
[cf L’Occident, tenu en respect par les armes russes : test raté de missile hypersonique à Hawaï, “en raison d’un problème à l’allumage”
Test effectué dans le cadre du programme Conventional Prompt Strike, mené tant bien que mal par Lockheed Martin.
De coûteux programmes, comme celui du défaillant avion furtif F-35 (également Lockheed Martin).
Un complexe militaro-industriel vorace aux résultats médiocres.
Un retard considérable sur les armes hypersoniques russes, telles que le missile Kinjal.
La supériorité technologique militaire russe tient en respect l’Empire, bien plus que la «menace nucléaire» russe, irréaliste, brandie par les médias pour apeurer les masses.
Vers un monde multipolaire. Poutine a besoin d’armes russes d’avant-garde
Missiles hypersoniques à portée illimitée grâce à leur propulsion nucléaire, drones sous-marins, armes de brouillage, également défensives, de guerre électronique, armes laser uniques au monde.
Budget militaire environ dix fois moindre, la Russie est parvenue à rétablir l’équilibre stratégique avec les Etats-Unis, rompu après la guerre froide.
Au début des années 1990, alors que l’URSS va disparaître, la confrontation entre Moscou et Washington semble dépassée. Le président G.Bush promet au dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev que l’OTAN ne s’étendra jamais aux pays du pacte de Varsovie.
En 2007, lors de la Conférence annuelle sur la Sécurité de Munich, Poutine exhorte les Etats-Unis et leurs alliés à accepter l’émergence d’un monde multipolaire.
«Personne ne nous a écoutés, maintenant écoutez-nous», avait-il demandé.